RESTLESS 'til rock is back
S2 E39 · Fri, November 26, 2021
LA NOUVEAUTÉ ROCK ESPAGNOLE , c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer, Spotify , Google Podcasts & Amazon Music pour nous soutenir. Ce soir on va donner dans le bon rock and roll des familles avec un groupe qui s’appelle « The Buzzos » et qui nous vient d’Extremadura, une région du sud ouest espagnol, très prolifique en terme de groupes alternative rock. « The Buzzos » c’est avant tout une histoire de 20 ans l’année prochaine qui débute en février 2002 par un désir commun des 5 membres du groupe de faire leur propre rock’n’roll inspiré d’ Aerosmith , Iggy and the Stooges , AC/DC , The Who , etc. Dans un esprit très classique qui respecte les bases du genre. A leurs débuts, The Buzzos a enregistré deux maquettes, une en 2002 sous le titre « Rock’n’roll suicide » et une seconde l’année d’après qu’ils nommeront « Lonely Boy ». Leur premier EP sort en 2004 sous le titre « Take it like a man » mais c’est en 2011 que le groupe sortira de l’anonymat avec leur second album « Nowhere train », un LP de 10 titres enregistré dans notre belle ville de Madrid et masterisé à Londres dans les célèbres studios Soundmasters qui ont notamment vu passer Queen , Bowie , U2 , Robert Plan , etc. Du beau monde. Avec ça ils se sont assurés d’avoir un son vraiment au top et ça se sent. Pour prouver mes dires, je vous propose un extrait de « On my Own », l’évident single de l’album tant le son est dans le plus pur style rock’n’roll avec des influences Alice Cooper , Aerosmith qui viennent tout de suite à l’esprit. Nowhere Train by The Buzzos C’est vraiment easylistening dans le bon sens du terme, on sent vraiment le potentiel du groupe qui va puiser dans les influences 80’s dans cette production vraiment super bien réalisée. Cet album est d’ailleurs sorti sous le label Maldito Records , un label qu’on connait bien ici car on en a déjà parlé souvent avec les chroniq
S2 E38 · Sat, November 13, 2021
LA NOUVEAUTÉ ROCK ESPAGNOLE , c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer, Spotify , Google Podcasts & Amazon Music pour nous soutenir. Ce soir, c’est de nouveau un groupe local dont je vais te parler parce qu’ici on a beaucoup de petits groupes locaux qui méritent de sortir de leur anonymat espagnol. Et c’est le cas de Nadye (qui signifie “personne”), un groupe madrilène de neo punk composé de 4 membres avec bientôt 10 ans d’expérience l’année prochaine. C’est donc en 2012 que naît le groupe avec un lineup très différent de celui actuel car seul le chanteur subsiste de la formation de départ. L’histoire de leur début c’est du classique, des potes du lycée qui ont l’envie de monter un groupe pour s’amuser. Ils aiment tous le neo punk du genre Green Day , Paramore ou Simple Plan . Pour Javier, le chanteur, après les quelques années d’existence du groupe, deux albums autoproduits et une centaine de concerts en Espagne, il était temps de passer à la vitesse supérieure mais pour les autres membres, ce n’était pas forcément le moment idéal donc en 2017, le lineup a totalement changé autour du chanteur pour être celui qui officie actuellement. Au début le groupe se concentre surtout à se faire connaitre en Espagne à travers des tournées de petites salles, autour de 200 dates en deux ans entre 2017 et 2019 ce qui est plutôt pas mal et montre leur motivation. En plus de ça, en 2018, “ Nadye ” entrent en studio pour commencer à enregistrer leur premier album sous cette nouvelle formation qu’ils vont appeler “ Intrapolar ” et ça sera un beau carton à leur échelle car ils décrochent un contrat avec Warner Music Espagne qui distribuera leur LP à plutôt grande échelle et fera en sorte de les faire connaitre comme ils le méritent. On retient surtout de cet album une variation du neo punk des débuts avec des nuances indie, plus frais, mieux produit, c’est du tout bon mais comme se faire une idée par soi même c’est quand même mieux, je vous propose de regarder “ Boca a boca “, un des singles sortis en 2019 pour promouvoir l’album. Voir le clip . Tu vois direct que c’est un son mature, travaillé et bien pensé, avec un refrain qui reste dans l’esprit, ça s’écoute
S2 E37 · Tue, November 09, 2021
LA NOUVEAUTÉ ROCK ESPAGNOLE , c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer, Spotify , Google Podcasts & Amazon Music pour nous soutenir. Aujourd’hui je vais parler d’un groupe plutôt connu ici en espagne et qui s’appelle “ Daeria “. Le style représenté c’est power métal mélodique donc sort ton Head and Shoulders parce que là il va falloir que ça brille et que ça sente bon. “ Daeria ” nait assez récemment en 2018 à Barcelone du désir commun des 5 membres du groupe de se démarquer un peu de leurs formations respectives pour donner un souffle nouveau au genre musical mais leur histoire commence bien avant. En fait, Daeria nait des cendres d’un autre groupe, “ Döria “, formé par un certain Martí Dòria en 2010. Quand je dis les cendres c’est vrai qu’il ne reste pratiquement plus rien du lineup de l’époque. Seul un guitariste subsiste de l’ancienne formation, le reste des membres, jusqu’au chanteur, c’est du tout neuf donc comme on parle pratiquement de deux groupes différents, ils considèrent eux-mêmes que leur histoire commence en 2018 pour pas confondre le peuple. Pour pouvoir poser correctement les bases de cette nouvelle formation, Daeria va appeller son premier LP, “ Fénix “, comme ça, plus aucun doute sur la renaissance du groupe. Dans ce premier album de 12 titres on sent tout de suite les influences nord européennes comme c’est souvent le cas dans ce genre musical mais on sent aussi que le groupe vient avec une certaine expérience et apporte sa touche perso pour faire de ce premier album quelque chose de réèllement intéressant à écouter. J’en veux pour preuve le titre eponyme qui a servi de single pour présenter l’album.
S2 E36 · Fri, October 15, 2021
LA NOUVEAUTÉ ROCK ESPAGNOLE , c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer, Spotify & sur Google Podcasts pour nous soutenir. Ce soir, on va parler d’un groupe qui donne dans un thème musical qu’on a pas abordé souvent ici pour pas dire jamais, c’est le metal progressif mais instrumental cette fois. Le groupe de ce soir c’est “ Toundra “. Toundra c’est 14 ans d’existence et bientôt 8 albums derrière eux, ce n’est pas rien. Toundra nait en 2007 à Madrid de la rencontre de 4 amis venant de la scène post hardcore de l’époque qui décident de se lancer dans une nouvelle formation en mettant leurs goûts pour le genre rock instru, metal progressif en commun pour sortir de nouvelles compos qui changent un peu de ce qu’ils pouvaient produire séparément. Leur premier album, intitulé ( I ), un en chiffre romain, c’est leur premier EP et il le publieront à la fin 2007 peu de temps après la formation de Toundra mais c’est en 2010, deux ans après donc, que le groupe va vraiment sortir de l’anonymat avec leur second travail nommé sobrement ( II ) pour rester dans la logique des chiffres romains qu’ils vont proposer en téléchargement gratuit sur les plateformes. Ça les aide à se faire un nom dans le milieu underground et surtout à se faire repérer pour pouvoir participer à des festivals comme le FIB de Benicasim ou le Resurrection Fest la même année. De ce second album on retiendra un titre particulièrement envoûtant qui fera forcément penser à Tool dans le style, c’est “ Magreb “, je suis sûr que tu sauras l’apprécier mon cher Pierre. En tout cas, comme il cumule plus d’un million de repros sur Spotify je pense que tu seras pas le seul si c’est le cas. On va écouter un petit extrait car le titre fait quand même 10 minutes mais sincèrement ça s’écoute facile. (II) by Toundra Après une tournée de présentation en Espagne de cet album, le groupe rentrera de nouveau en studio pour enregistrer sa suite ( III ), facile à deviner, qui lui aussi saura trouver sa place chez les discaires. Un super album qui marque un changement de Lineup pour devenir celui qui officie actuellement. Trois ans plus tard, en 2015, sortira leur quatrième opus nommé ( IV ) duquel on retiendra notamment le titre “ Strelk
S2 E36 · Fri, October 01, 2021
LA NOUVEAUTÉ ROCK ESPAGNOLE , c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer, Spotify & sur Google Podcasts pour nous soutenir. Ce soir, on va retourner dans le métal pour revenir un peu sur les basiques et c’est le groupe “ Redención ” dont je vais te parler. Redención , au départ c’est un groupe de 4 jeunes aux coupes de cheveux aussi diverses que leurs goûts musicaux qui décident en 2015 de former un groupe de métal ici à Madrid. L’idée au départ de la formation c’est de produire des compos entre hard metal et hard rock mélodique. C’est en 2016 que le groupe enregistre sa première maquette et un peu moins d’un an après leur premier album produit et distribué par Avispa Records , un label local qui distribue pas mal de groupes du même genre ici en espagne. Suite à la sortie du premier album et au succès qu’il rencontre, Redención décident de prendre un nouveau guitariste dans la formation pour donner plus de puissance au groupe. A partir de là, les choses s’enchainent plutot rapidement et de façon plutot positive pour Redencion qui vont avoir l’aide d’une agence de management pour développer leur notoriété, améliorer leur image, etc. Ça leur a aussi permis de tourner pas mal en espagne dans des petites salles pour se faire connaitre et présenter leur musique au public espagnol. L’année suivante en 2018, ils commencent l’écriture de leur second album, Abruptum qui sortira en 2019 sous Maldito Records ( Puraposse , De la Nada , Kaotiko ). De cet album ressort un single qui passera sur plusieurs radios locales de metal ici, c’est “ Perro Guardían ” (Chien de garde) qui est bien travaillé autant dans la compo musicale que dans les paroles assez politiques contre les extrêmes. Suite à la sortie de l’album Abruptum , le groupe part direct en tournée qui sera stoppée par la crise sanitaire mais ça n’aura pas empêché Redencion de travailler sur des nouvelles compos qui sortent cette semaine à travers d’un EP, “ Derrota y Destino ” (Défaite et destin) toujours sous Mal
S2 E35 · Fri, September 24, 2021
LA NOUVEAUTÉ ROCK ESPAGNOLE , c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer, Spotify & sur Google Podcasts pour nous soutenir. Ce soir, on va parler un peu du pays basque Espagnol, terre très riche en bons groupes de rock, punk, métal dont on a déjà parlé ici pas mal de fois et c’est concrètement le groupe “ Puraposse ” que je vais te faire découvrir. Alors, Puraposse , tu connais déjà un peu sans vraiment le savoir. Si tu vas chercher dans les archives des chroniques rock espagnol de l’année passée, tu trouveras qu’en avril dernier on a parlé ici d’un groupe de punk rock nommé “ Kaotiko “, petit rafraichissement de mémoire, c’est un groupe originaire de Salvatierra dans le pays basque, né de la mouvance contestataire, l’oppression gouvernementale, très chère aux groupes de ce coin d’Espagne. Pourquoi je te parle de ce groupe, eh bien comme tu l’auras deviné, certains membres de Kaotiko ont formé Puraposse , le chanteur, David Aguayo dit “ Aguayiko ” et son frère Alfonso dit “ Aguayo “, à la guitare. Les trois autres membres du groupe viennent aussi d’autres formations qu’ils gardent comme projets parallèles. “ Puraposse ” nait en 2016 de l’envie des 5 basques de créer une musique punk un peu plus métallique que ce qu’ils ont l’habitude de produire. Ils sortent un premier album, “ Etiqueta Negra ” en 2017 sous le label Maldito Records , un label dont on a entendu parler pas mal l’année passée avec des groupes comme Mosh , Killus ou encore De La Nada . Pour en revenir à l’album, lors de sa sortie il a été vraiment très bien accueilli, en même temps, fort de l’expérience de tous les membres du groupe avec leurs autres formations, le résultat ne pouvait être qu’énorme. Pour vous faire partager un petit morceau de bon punk à l’espagnole, je te propose d’écouter un “extrait” même si c’est un peu compliqué de sortir un extrait d’un titre de punk, du titre “ Posser “, une petite bombe de 2 minute
S2 E34 · Fri, September 17, 2021
LA NOUVEAUTÉ ROCK ESPAGNOLE , c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer, Spotify & sur Google Podcasts pour nous soutenir. Pour la première de la saison, je vais te parler d’une nouveauté rock que j’ai découvert il y a environ une semaine, bien représentative du mouvement rock espagnol actuel. Le groupe de ce soir, c’est “ A Tiro “, un groupe avec déjà 13 ans d’existence sur la scène rock espagnole. Il est composé de 4 amis musiciens, Aarón à la voix/guitarre, Alfonso à la guitarre, Sergio à la basse et Javier à la batterie, qui nous viennent de Madrid. C’est donc en 2008 que commence l’aventure musicale de “ A Tiro ” avec la rencontre du line-up actuel qui n’a jamais changé en 13 ans, assez sympa pour le souligner. Pendant leurs 6 premières années de vie, “ A Tiro ” passe surtout beaucoup de temps à donner des concerts dans les différentes salles de la scène rock de Madrid et des alentours en participants à quelques festivals du genre pour, comme c’est l’habitude, essayer de se faire connaitre, vendre quelques autoproduits et surtout se faire un nom auprès du public. C’est réèllement en 2015 que commence l’aventure musicale à un niveau plus important pour les 4 amis de “ A Tiro “. Cette année là ils vont enregistrer dans les studios Cronosound de Madrid ce qui sera leur premier album qu’ils vont appeller “ Buscando la sintonía “, littéralement “ A la recherche de la symbiose “. Cet album c’est surtout une version moderne du rock nostalgique des années 90 espagnoles remis au goût du jour et une belle façon de proposer quelques titres de leurs premières démos réenregistrés avec plus de complexité. C’est un style vraiment sympa et pour illustrer je te propose d’écouter un extrait de “ La Primavera ” qu’on traduit comme “ Le Printemps “, le titre qui ouvre cet album. Latidos de… Rokanrol VOL 2 (2012) by Madriz Musik Ce premier titre est je pense assez travaillé pour que “ A Tiro ” puissent nous montrer leur potentiel avec la guitarre bien dynamique et les paroles mélodiques qui savent capter notre attention. En tout cas, le groupe dès la sortie de cet album a décidé de le rendre dispo en téléchargement gratuit sur internet via un b
S1 E33 · Fri, June 25, 2021
LA NOUVEAUTÉ ROCK ESPAGNOLE , c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer, Spotify & sur Google Podcasts pour nous soutenir. Pour la dernière de la saison, je vais vous présenter “ Mosh “, un groupe de metalcore originaire de Peralta , une petite ville de la communauté de Navarre dans le nord espagnol. Alors “ Mosh ” ben déjà ça vient du fameux terme qu’on connait tous pour définir le pogo, le moshpit, etc. et “ Mosh ” ensuite c’est surtout 5 garçons plein d’entrain animés par une passion commune, le métal. A la naissance du groupe en 2014 c’est vraiment le moteur créatif du groupe avec des influences comme Rise Against ou encore Comeback Kid par exemple. Au début, leur style tend parfois vers le hardcore, vers le mélodique, c’est d’ailleurs pourquoi à leurs débuts ils arriveront à booker des premières parties de groupes du genre comme Habeas Corpus , Angelus Apatrida , etc. Leur première production, ils la proposent en 2014 sous le titre “ Con el Agua al Cuello ” ce qui signifie “ Avec l’eau jusqu’au cou “. 5 titres pour ce premier EP qui montre toute l’étendue de leurs ambitions et qui voyage de styles en styles. On sent que le groupe est sur le chemin de la recherche de leur identité, totalement normal pour une première prod. L’année suivante, c’est sous le label Maldito Records que le groupe revient. Alors Maldito Records ici maintenant on connait. C’est un label super connu dans le milieu métal ici et en plus on vous en a parlé à travers les chroniques de Killus , Kaotiko ou De La Nada par exemple. Donc sous Maldito Records , “ Mosh ” revient en 2015 avec “ Impune “, Impunité en fançais. Un LP de 10 titres dont 3 remix de titres issus de leur démo où “ Mosh ” a là clairement choisi son camp. Là on n’a plus vraiment d’équivoque sur le style du groupe. L’album est très orienté hardcore comme par exemple avec le titre eponyme, “ Impune ” dont on écoute un petit extrait tout de suite. Deux ans plus tard et quelques dates de tournées nationales entre les deux, c’est au tour de “ El Filo ” de voir le jour, toujours épaulé par Maldito Records . De nouveau 10 ti
S32 E1 · Fri, June 18, 2021
LA NOUVEAUTÉ ROCK ESPAGNOLE , c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer, Spotify & sur Google Podcasts pour nous soutenir. Ce soir c’est un genre peu représenté en espagne dont je vais te parler puisqu’il s’agit de Killus , un groupe de metal indus originaire de Vila-Real du côté de Valencia. Killus, c’est un combo de 5 entités qui s’est formé il y a 22 ans maintenant dans un genre qui reste ici encore marginal. les groupes de métal indus en espagne ça court pas les rues. Généralement, les aficionados du genre se contentent des grands classiques du genre qui nous viennent des US. C’est d’ailleurs avec cette idée que Killus se sont formés au son de leurs idoles Nine Inch Nails , White Zombie ou Marilyn Manson qui les influencent encore aujourd’hui dans leurs compositions. Pendant ces 22 ans de carrière tu imagines que du fait de leur unicité ici en espagne ils ont réussi à rapidement s’imposer comme un incontournable du genre, ce qui leur a permis de partager l’affiche avec Dope , Ministry , In Flames , Marilyn Manson , Soulfly ou même Rammstein avec qui ils partagent pas mal de codes esthétiques car Killus c’est du gros metal indus mais aussi une mise en scène de ouf sur laquelle le groupe s’amuse à jouer la carte à fond. Musicalement parlant ça va droit à l’objectif, c’est un son qu’ils ont travaillé et perfectionné depuis 1999 et le moins qu’on puisse dire c’est que ça arrache. J’en veux pour preuve un de leurs titres les plus emblématiques, “ Feel The Monster “, sorti en 2013 sur l’album du même nom sur le label Maldito Records (Kaotiko, De la Nada…). Tout de suite un extrait de “Feel The Monster”. Pour revenir sur des compos plus récentes de Killus, on peut parler d’un titre, certes pas mal inspiré des travaux de Marilyn Manson tout en rajouter leur personnalité ultra indus dans la production du titre, c’est “ Ultrazombies ” tiré de l’album du même nom sorti il y a 5 ans maintenant. Finalement pas tant que ça à envier des superproductions américaines et ça fait plaisir pour la fierté nationale. Un extrait de “ Ultrazombies ” de Killus. On est pile dans le style et visuellement parlant le clip produit pour l’occasion vaut lui aussi le d
S31 E1 · Sat, June 05, 2021
LA NOUVEAUTÉ ROCK ESPAGNOLE , c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer, Spotify & sur Google Podcasts pour nous soutenir. Ce soir c’est de punk qu’on va parler dans la chronique espagnole et c’et le groupe de Tarragona “ The Gundown ” qui est à l’honneur. The Gundown , c’est d’abord une formation un peu particulière parce que deux de ses membres, Quim Mas le guitariste et Marc Anguela le batteur forment aussi la moitié du groupe Crim , un groupe dont je vous ai parlé ici au mois de mars dernier avec le titre “ A Song And a Promise ” avec Olga (Michael Algar), le leader guitariste chanteur des Toy Dolls. Ce qui est inéressant de noter c’est que The Gundown a été créé en 2008 donc avant la formation de Crim et pourtant les deux groupes continuent de coexister dans le meilleur des mondes ce qui est bien cool. le style du punk que produit l’un ou l’autre groupe est complémentaire donc la cohabitation est plutot logique. Pour revenir au groupe de ce soir, “ The Gundown “, c’est donc en 2008 qu’ils se lancent sur la scène punk espagnole catalane avec une demo d’un titre plutot enragé, “ A Tribute to isolation “. S’en suit la sortie en 2011 de l’album “ Endless Loads of Rage “, un LP de 14 titres qui a eu un certain succès à l’époque et les a aidés au moment de la création de Crim cette même année. Grâce à cet album, ils sont apparus sur pas mal de compilations punk espagnoles mais c0est surtout la sortie en 2015 de “ Light Up The Streets ” qui leur a permis de sortir du rang, notamment avec le titre éponyme de l’album. Light Up The Streets by The Gundown Tu vois la mélodie du titre, le rythme, on est vraiment à la limite du style punk rock si ce n’était pas pour la voix du chanteur. On est sur un titre soft mais très sympa et vraiment agréable à écouter je trouve. Après la sortie de ce LP, le groupe est apparu de nouveau sur pas mal de compilations punk rock catalanes ou espagnoles de manière régulière mais c’est clairement sur scène que “ The Gundown ” passe le plus clair de son temps, partagé avec celui des autres formations des différents membres du groupe évidemment. Pour ce qui est de l’actu, “ The Gundown ” revient avec un nouvel album prévu pour le mois prochain et qui a déjà un nom “<stron
S1 E30 · Fri, May 28, 2021
LA NOUVEAUTÉ ROCK ESPAGNOLE , c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer, Spotify & sur Google Podcasts pour nous soutenir. Voici venu le temps de faire découvrir à nos chers auditeurs la nouveauté rock espagnole de la semaine ! Et aujourd’hui on va parler de “ Battosai “. Battosai, ça dit peut-être quelque chose aux fans de mangas japonais parce que c’est le surnom de Kenshin Himura , le héros manieur de sabre du manga des années 90, Rurōni Kenshin , Kenshin le vagabond en bon français de nos campagnes. Ça donne une indication sur les centres d’intérêt du groupe et surtout du message qu’ils veulent véhiculer. Pour revenir à Battosai , c’est un groupe de rock alternatif venant du pays basque espagnol, fondé en 2018 par 4 amis fans de Delorean, de VHS, de Soundgarden , des séries japonaises et de la Nintendo 64. Qui dit groupe jeune, dit pas beaucoup d’historique sur les messieurs. Cependant dans le peu de compos disponibles à la vente, on retrouve quand même deux titres super sympas et qui synthétisent l’essence du groupe et pourquoi il existe. Le premier qui date de 2019 c’est “ Cuanto tiempo “, une expression espagnole typique qu’on utilise ici lorsqu’on croise ou qu’on écrit à quelqu’un qu’on a pas vu depuis un bail… ça fait longtemps en somme. “ Cuanto Tiempo ” ça raconte une histoire romantique un peu tumultueuse sur deux personnes qui ont du mal à s’entendre. En tout cas, j’aime beaucoup et je te propose d’écouter un extrait de ce titre dans le style revival des années 90. Battosai n’a pas chaumé l’année suivante malgré les circonstances difficiles et ils nous ont gratifié d’un autre titre, bien rock, toujours inspiré par leurs idoles des années 90, jusque dans le clip très VHS produit pour l’occasion et disponible sur le Youtube du groupe. Ce nouveau titre c’est “ 12:21 “, une petite bombe de 2m30 qui envoie du lourd qui donne envie d’en savoir plus sur Battosai et ça tombe bien car le groupe a annoncé une grande nouvelle sur leurs réseaux sociaux il y a quelques semaines, ils ont signé chez Spinda Records , un label connu ici pour produire notamment “ Acid Mess ” ou encore “<a href="https://rstlss.com/podcast/la-nouve
S1 E29 · Fri, May 21, 2021
La nouveauté rock espagnole, c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer et Spotify pour nous soutenir. Pour cette reprise des chroniques rock espagnol un peu particulière après quelques semaines d’absence, je te propose un groupe qui va sûrement te rappeler pas mal de souvenirs de jeunesse ! On va parler de Rap Metal/Nu Metal, à l’ancienne total, et c’est Bourbon Kings qui sont à l’honneur. Bourbon Kings c’est un groupe formé en 2014 dans la région de Navarra dans le nord de l’Espagne pas loin de San Sebastien, la côte basque. Le groupe est formé d’anciens membres de la scène Metalcore et Hip-hop locale pour former un mix qui te rappelleront sûrement les heures de gloire de Limp Bizkit (ils ont quand même un DJ dans le groupe), sans contexte une grande inspiration pour Bourbon Kings , mais aussi nos amis de Pleymo ou encore les petits nouveaux de Korn en passant par P.O.D , Linkin Park , bon tu vois le genre. C’est donc en 2015 qu’ils sortent leur premier autoproduit, 40º, un LP de 9 titres avec une intro de 40 secondes et tout, comme avant, et ça passe un peu par tous les genre représentés par le groupe. On retiendra surtout que, pour un premier album, c’est plutôt bien fait dans le style et on a quelques titres intéressants niveau paroles comme niveau compo musicale comme “ No Quiero Jugar Más “. Alors avant de critiquer, sachez qu’ici en Espagne on a pas Pleymo donc ben Bourbon Kings , ça pourrait être un substitut. Blague à part c’est plutôt plaisant et ça se laisse écouter. Pour ceux que ça intéresse, les paroles dénoncent dur sur les pouvoirs établis, la répartition des richesses et sur la prépondérance des cycles économiques dans une société en perpétuelle évolution, mais bon je ne fais que retranscrire pêle-mêle. Après la sortie de 40º, Bourbon Kings rentrent de nouveau en studio pour enregistrer ce qui sera leur second album, “ Performance “, en Espagnol qui vient de l’anglais “ Performance ” qui veut dire “ Performance ” en français, donc (comme quoi les langues c’est pas si dur en vrai). Alors c’est 12 titres où on sent la montée en gamme. On se rapproche encore plus de Limp Bizkit mais là c’est mieux produit, plus cohérent, un son plus travaillé et plus agréable à écouter. Clairement le single du groupe c’est “ Una Sola Oportunidad “, très bon titre pour lequel ils ont produit un clip sympa à retrouver sur le
S1 E28 · Fri, April 16, 2021
La nouveauté rock espagnole, c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer et Spotify pour nous soutenir. Ce soir, je vais vous faire découvrir une initiative plutôt qu’une nouveauté. Comme on le sait tous maintenant, depuis la crise sanitaire les groupes peinent à trouver des opportunités pour produire du nouveau son en se retrouvant comme au bon vieux temps dans un studio d’enregistrement par exemple ou même dans une simple salle de concert. C’est d’ailleurs pourquoi beaucoup de groupes multiplient les collaborations à distance pour pouvoir enregistrer leurs nouvelles compos. C’est dans cette optique qu’est né un projet nommé “ 1993: A Glassjaw Tribute ” de la collaboration de plusieurs membres des groupes espagnols d’aternative rock “ Habitar La Mar “, “ Pan ” et “ Anteros “. Ce dernier groupe parlera sûrement aux plus fidèles car on vous l’a fait découvrir ici-même l’année dernière. Pour se remémorer un peu de quoi ça parle, je te propose un petit extrait de “ Espectros ” de l’album “ …Y En Paz La Oscuridad ” sorti en novembre dernier. …y en paz la oscuridad by Ànteros Comme vous pouvez l’imaginer, ce projet tourne autour de reprises du groupe Glassjaw , deux pour être exact, des titres “ Tip Your Bartender ” et “ Mu Empire “. Tout vient au départ d’une discussion entre Victor, le guitariste de “ Anteros ” et Kantz, le chanteur de “ Habitar La Mar ” au sujet de la réédition en vinyl de “ Coloring Book ” de Glassjaw pour fêter ses 10 ans d’existence. Victor a dégoté une édition et il lui est venue l’idée d’appeler ses potes pour quelques reprises du groupe qu’ils enregistreraient à distance, chacun chez soi. Une fois le deal scellé avec le chanteur, il en a parlé à Jorge Mur, le producteur du dernier album d’Anteros pour assurer la basse qui lui même en a parlé au batteur du groupe “ Pan “, Tweet Capmany et le groupe était formé pour l’occasion. Pour poser un peu le contexte et comprendre pourquoi Victor, le guitariste d’Anteros a tout de suite pensé à Kantz, le chanteur du groupe noise hardcore, “ Habitar La Mar ” pour la voix si caractéristique, je te propose un extrait de “ Fantástico Isidro ” et tu vas comprendre comment toutes les pièces se mettent en place. Alors évidemment t
Fri, April 09, 2021
La nouveauté rock espagnole, c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer et Spotify pour nous soutenir. Aujourd’hui on va parler d’un monument du rock espagnol avec bientôt 40 ans de carrière musicale, c’est Roberto Iniesta, alias Robe, surtout connu pour être le chanteur du célèbre groupe de rock espagnol des années 1980, Extremoduro . Alors évidemment la carrière musicale de Robe est indissociable de celle du groupe Extremoduro, mais il y a 5 ans, Robe a décidé de se lancer dans une carrière solo et c’est l’objet de la nouveauté de la semaine. Mais avant ça je pense qu’il est indispensable de faire un léger retour en arrière sur ses presque 40 ans de carrière pour mesurer l’ampleur du personnage dans le paysage musical rock espagnol. Roberto Iniesta nous vient de Plasencia dans la région d’Extremadura dans le nord espagnol, une région productive en terme de groupes de rock, Sinkope dont on a déjà parlé ici il y a quelques mois viennent aussi de ce coin. Sa carrière musicale commence réèlement en 1987 lorsqu’il décide de former le groupe Extremoduro sous influences de groupes qui cartonnent à l’époque comme AC/DC . Ils enregistrent leurs premiers albums sous divers labels à la fin des années 80 avant de vraiment cartonner au milieu des années 90 avec l’album “ Agila ” qui fut disque d’or à l’époque. L’influence AC/DC est présente mais ils ajoutent leur grande originalité, la voix si particulière de Robe qui ouvre le passage pour qu’ Extremoduro devienne un groupe culte en Espagne. Suite à ça, le groupe observe une forte évolution musicale avec plusieurs changements de lineup et pas mal de petits side projects intéressant comme la création d’un label pour faire connaitre les petites formations qui en valent la peine. Entre tournées nationales et séances d’enregistrement, Robe et sa bande sortiront plusieurs albums dans les années 2000. On va s’intéresser à l’album “ La ley innata ” sorti en 2008 parce que Robe va introduire plusieurs changements notables comme l’utilisation de rythmes de flamenco qui apportera une plus grande diversité instrumentale. Extremoduro continueront de sortir pas mal d’albums dont certains entreront directement dans la liste des albums les plus vendus avec toujours autant de succès en Espagne ainsi qu’en Amerique la
Fri, April 02, 2021
La nouveauté rock espagnole, c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer et Spotify . Ce soir on va mettre le pays basque à l’honneur puisque que j’aimerais vous faire découvrir Kaotiko . Kaotiko, c’est un groupe de punk rock espagnol originaire de Salvatierra dans le pays basque espagnol et né fin 2000. Pour poser un peu le contexte, Kaotiko c’est un groupe né de la mouvance contestataire des années 90 qui dénoncent les dérives totalitaires, l’oppression gouvernementale, la corruption, etc, les thèmes de prédilection des groupes du genre. C’est donc en 2000 que commence l’aventure de Kaotiko , formé en partie par d’anciens membres du groupe Kaos Etiliko , autre groupe punk rock des années 90. En septembre 2001, le groupe sort un premier album “ Mundo Kaotiko “. Un premier essai qui cherche un peu ses repères tout en voulant envoyer du lourd au niveau du son et des paroles. la suite arrive rapidement car en 2003, ils publient leur second album “ Raska y Pierde ” un clin d’oeil aux jeux de grattage du genre. C’est sans contexte l’album de la consécration pour le groupe, celui qui les propulse sur le devant de la scène comme on dit. Bourré d’hymnes générationnels, l’album se trouve toujours en tête des titres les plus écoutés du groupe sur les plateformes digitales. Avec des titres comme “ Juerga ” ou encore “ Rico Deprimido “, Kaotiko continue de dénoncer les dérives capitalistes du monde qui nous entoure. Comme tu vois, c’est punk, c’est rock, c’est rythmé, ça fleure bon les concerts bon esprit qui nous manquent tellement !! L’année suivante en 2004, Kaotiko gratifient leurs fans de l’incontournable CD\DVD live, enregistré à Vitoria dans leurs terres natales. Puis s’en suit le changement de maison de disque, arrivée de Kaotiko chez Universal , ce qui leur permet de booker une collaboration avec “ El Drogas ” un chanteur de rock espagnol des 80s ultra connu issu du groupe Barricada tout aussi célèbre et sortir leur quatrième album en 2006. Pendant les 4 années suivantes, le groupe tourne beaucoup en Espagne et sortent deux autres albums, “ Adrenalina “, leur quatrième et “ Reacciona!!! “, leur cinquième album studio sur un nouveau label “ Baga-Biga “, un label purement basque. En 2013, ils enregistrent leur sixièm
Fri, March 26, 2021
La nouveauté rock espagnole, c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer et Spotify . Ce soir Pierre on va parler de Escuela de Odio , un groupe de punk hardcore qui chante en espagnol depuis bientôt 30 ans. Ils sont originaires de La Felguera dans la région des Asturies dans le nord de l’espagne. En 1993, c’est la rencontre de Pirri, Ruben et Ivan qui décident de monter un groupe basé sur leur goût commun pour le punk et le trash, en pleine effervescence à l’époque dans le milieu contestataire et revendicateur. Dans leurs premières années d’existence, Escuela de Odio sort un EP “ La Escuela Del Odio ” puis suivent beaucoup de dates partout dans le pays sortent leur second autoproduit, “ La Razón Del Pensamiento “. Un petit changement de lineup plus tard et le groupe se fait remarquer par Fragment Records, un label de punk hardcore indépendant qui leur permet de sortir leur premier album “ El Sueño De Los Que No Duermen ” en 1998, un succès immédiat. Après pas mal de dates et quelques années de plus, on retrouve Escuela de Odio en 2000 avec un premier album studio, “ Cuando los mudos griten, los sordos sentirán el miedo ” littéralement “Quand les muets crieront, les sourds prendront peur”. Un album fougueux dans la trampe punk de l’époque, porté par un hymne à la crise du travail qui a touché les Asturies, la région d’où vient le groupe, “Asturies Arde!!!”. Le groupe connait une période un peu plus calme avec de nouveau de légers changements de lineup pour revenir en force en 2004 avec l’album “ De la esclavitud a las cenizas ” qui veut dire “De l’esclavage aux cendres”. On se trouve de nouveau en façe d’un album de revendications plutôt percutant qui fera parler de lui notamment grâce au clip qu’il contient pour le titre “Asturies Arde” sorti sur l’album précédent. Le clip en question mettant en scène les manifestations de l’époque et certaines violences policières captées par la caméra. Suite à la sortie de cet album, la renommée du groupe prend de l’ampleur et leur permet de booker une tournée européenne en 2006 et au Mexique en 2007. S’en suit la sortie d’un nouvel album “ Quien siembra miseria, recoge la cólera ” (Qui sème la misère récolte la colère) suivi d’un DVD Live “ Que nada nos pare “. En 2013 suite à la sortie d’un EP avec un autre groupe de la scène punk hardcore espagnole, Habeas Corpus, Escuela de Odio sort un nouvel album, “ Una
Fri, March 05, 2021
La nouveauté rock espagnole, c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer et Spotify . Alors ce soir, je vais vous présenter un groupe de punk, je n’ai pas pour habitude d’en écouter mais je pense que le genre est tellement présent en espagne qu’il serait dommage de pas aborder le sujet ici ! Ce groupe, c’est Crim . Ils nous viennent de Tarragona en catalogne et fêtent leurs 10 ans d’existence cette année. Influencés par des groupes comme Fugazi ou Leatherface , à leurs débuts en 2011, ils sortent un EP, “ 10 milles per veure una bona merda “, un titre décalé qui vient d’une parodie de titre d’un album “ 10 milles per veure una bona armadura ” de Manel , un groupe avec qui ils font leurs début. Cet EP ce sont 7 titres bien puissants qui posent les bases du groupe et qui leur permettra surtout de commencer à se faire connaitre sur la scène punk rock catalane de l’époque. Pendant 3 ans le groupe va capitaliser sur ce premier autoproduit pour tourner en espagne puis sortira en 2014 un second EP eponyme avec 14 titres bien tassés. Mais c’est réèllement à partir de 2016 que tout commence à s’enchainer pour Crim avec la sortie de leur premier LP, “ Blau sang, Vermell cel ” sous le label BCore de Barcelone qui a aidé notamment à faire connaitre Green Day ou At The Drive In en Espagne. Avec “ Blau sang, Vermell cel “, le groupe monte d’un cran et commence à proposer une vraie production travaillée. Pour illsutrer, un extrait de “ Verí caducat “, une bombe de 3:28 qui montre le potentiel de Crim. Blau sang, Vermell cel by CRIM Juste après la sortie de cet album, Crim rentrent de nouveau en studio pour tester plusieurs compos qu’ils décideront d’autoproduire sous le titre “ Sens excuses “. Cet EP leur permet en 2018 de présenter une avance de leur album de 12 titres prévu pour novembre de la même année “ Pare nostre que esteu a l’infern “. Ce dernier sortira sous plusieurs labels pour une sortie européenne et américaine dont le célèbre “ Pirates press records “, label californien qui édite entre autres Rancid et Cock Sparrer . La sortie de cet album propulse donc naturellement Crim sur la scène internationale et leur permet de monter un
Fri, February 26, 2021
La nouveauté rock espagnole, c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer et Spotify . Ce soir, on va donner dans l’expérimental, le mystique, l’intriguant ! C’est “ The Dry Mouths ” qui est à l’honneur ce soir. Un groupe de, parfois spychedelic rock, parfois alternative et de manière générale desert rock. La dernière appelation vient de leur provenance, Almeria dans le sud est espagnol, près du désert de Tabernas, un vrai desert qui a notamment servi de lieu de tournage pour le film “ Le bon, la brute et le truand ” pour la petite histoire. Les membres de “ The Dry Mouths ” viennent tous de formations antérieures et les deux créateurs du groupe sont amis d’enfance et c’est en 2005 qu’ils décident de monter la formation avec inspirations grunge au départ. Leurs inspirations à ce moment là, Nirvana , KISS , Iron Maiden … mais peut de temps après ils ouvrent leurs horizons et commencent à s’inspirer de tout, de la vie, la mort, le quotidien, l’expérimentation fait partie intégrante de leur ADN. Leur parcours est marqué par une productivité impressionnante. On parle de 9 albums depuis leur formation entrecoupé de sortie de singles et de sessions live. Les premières années, ça se passe surtout sur scène, beaucoup de concerts partout en espagne avant de produire un premier album de 6 titres sorti sur le label “ Aneurisma Records ” en 2010, “ Lost Bow Case Eckard ” avec un single “ Pineapple Juice “. Vraiment une bonne première compo. S’en suit la sortie en 2012 de leur second album “ Moon’s True Delay length Wah Foo ” puis de leur troisième album studio, “ 2 months ” en 2015. “ 2 Months ” marque une étape pour le groupe qui donne dans le noise avec un son plus rock, plus alternatif. Sur le même album un titre a marqué aussi largement mon attention, c’est “ Intromental I into Mental IV “, 100% instrumental, ultra noise à la limite du psychédélique, un très bon titre ambient que je vous conseille largement d’écouter sur le youtube du groupe . Leur quatrième album studio sort en 2018 sur un nouveau label, “ Spinda Records ” (le même que Acid Mess , ce qui n’étonnera pas ceux qui connaissent ce groupe). Il s’appelle “ When the Water Smel
Fri, February 19, 2021
La nouveauté rock espagnole, c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner au podcast de la chronique sur Deezer et Spotify . Aujourd’hui, je voudrais te parler d’un groupe qui m’a particulièrement impressionné, c’est BALA . BALA , c’est Anxela Baltar et Violeta Mosquera, respectivement chant/guitare et chant/batterie, un duo 100% féminin de la Galice qui envoie du lourd depuis 2014. Elles donnent avant tout dans le style Stoner rock aux influences grunge avec quelques idées venant du neo métal cher à noter adolescence. Elles n’en sont pas à leur coup d’essai car elles ont traversé séparément plusieurs formations. Leur rencontre vient d’une idée de projet musical commun qui dure maintenant depuis 6 ans. Leur première composition date de septembre 2015 sous l’album “ Human Flesh ” édité par le label “ Matapadre ” qui vient lui aussi de Galice. Leur premier album contient 7 titres, masterisés par Maor Appelbaum connu pour avoir bossé avec Sepultura ou Faith No More (s’il vous plaît !), ça pose tout de suite le contexte. Le meilleur qualificatif pour décrire leur musique sur cet album c’est sauvage car tout s’y réfère, de la rythmique aux riffs de guitare en passant par la voix puissante de la chanteuse. Pour vous faire une idée de la puissance, un extrait du titre éponyme “ Human Flesh “. Comme une claque. Leur second album, c’est 2 ans plus tard, en mars 2017, qu’elles le présentent et il s’appelle “ Lume ” qui veut dire feu en Gallego. Toujours sur le même label, les filles prennent du galon avec un son plus clair, plus travaillé qui va aux frontières de la saturation avec un rock rageux qui puise dans les origines Grunge Stoner du groupe avec des airs de punk sur certains titres. On se trouve en face de la confirmation de la qualité de BALA avec un travail globalement abouti qui les amènera à tourner sur des festivals étrangers en Allemagne, en France et jusqu’en Australie et au Japon. Tout de suite un extrait de “ Colmillos “, tiré de l’album “ Lume “, un titre phare du groupe. Après plusieurs dates et un changement de label pour aller vers Century Media Records , le label allemand de heavy hardcore de Sony par lequel sont passés In Flames , Lacuna Coil ou encore Angelus Apatrida , Bala entrent de nouveau en studio pour produire leur troisième album, “ Maleza </
Fri, February 12, 2021
La nouveauté rock espagnole, c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner à la chronique sur Deezer et Spotify . Ce soir, on parle d’un groupe culte du genre Heavy Metal espagnol, ANKHARA qui est donc à l’honneur, lui et ses presque 25 années d’existence. ANKHARA, c’est la rencontre de 5 aficionados de heavy qui décident de tenter l’aventure du groupe en 1995 ici même à Madrid. Au départ, Pacho (le chanteur) et sa bande font le tour des petites scènes de la région et enregistrent quelques maquettes pendant deux ans jusqu’à participer en 1998 à un festival espagnol itinérant qui permet de les faire connaitre en leur permettant de partager la scène d’autres groupes espagnols déjà cultes comme Saratoga , Obús ou Mago de Oz . C’est en 1999 que ANKHARA signent avec leur premier label, “ Locomotive Music ” et enregistrent leur premier album, “ Dueño del tiempo ” qui les conduit à tourner l’année suivante pour présenter leur travail. Pour illustrer leur début, je te propose Pierre d’écouter un extrait de “ 3:40 “, un titre représentatif de la mouvance heavy de l’époque en espagne qui s’est retrouvé sur quelques compilations du genre à l’époque. C’est ensuite en 2003 qu’on retrouve ANKHARA avec quelques changements dans le lineup, la voix restant celle de Pacho, le chanteur fondateur du groupe. Cette année, le groupe rentre de nouveau en studio pour enregistrer Sombras del pasado qui contient notamment une reprise intéressante de “ Hold the line ” de TOTO sous le titre “ Mantente Firme “. Ils enchaînent avec une tournée en 2004 qui sera malheureusement la dernière avant la dissolution d’ ANKHARA pour des raisons artistiques principalement, chaque membre voulant continuer son chemin dans des directions différentes via d’autres projets. Pendant près de 10 longues années, les membres du groupe passent de formations à formations jusqu’au 16 février 2013 où d’un commun accord, le groupe décide de se reformer avec le lineup d’origine et surtout les idées qui ont vues naitre le groupe, c’est à dire en se centrant sur les premiers travaux qu’ils ont produit, leurs origine en somme. Cette même année 2013, ANKHARA partira en tournée pour jouer ses premiers titres devant leur public, heureux de les retrouver. Après cette reformation, le groupe rentre de nouveau en hiatus pour prendre une décision sur leur futur et surtout sur de possibles nouvell
Fri, February 05, 2021
La nouveauté rock espagnole, c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner à la chronique sur Deezer et Spotify . Madrid est à l’honneur de nouveau ce soir avec EON qui est (ou plutôt était… on va y revenir) un groupe de métal à tendances rock alternatif qui nait en 2009 d’une collaboration entre musiciens venant de diverses formations. Le groupe nous a gratifié de deux albums jusqu’en ce début d’année. Le premier, “ Invisible “, est sorti en 2012 après une campagne de crowdfunding sur internet qui leur a permis de produire et de distribuer ce premier EP et ainsi commencer à se faire un nom sur la scène métal espagnole. Grâce à ce premier travail, EON enchaine les concerts dans la région et le groupe commence à apparaitre dans des publications rock de l’époque. Je dois vous dire que l’écoute de ce premier album m’a vraiment surpris car on sent déjà une qualité et une envie qui dépasse le cadre d’un album début. C’est original, pensé, puissant, nuancé. Pour illustrer mon propos, je vous proposer d’écouter “ Simetria “, premier single qui en est tiré, un titre justement tout en nuances qui représente bien l’idée originale du groupe, teinté par ses inspirations métal tout en apportant ce plus qui les fait ressortir du lot. In[visible] by eon Leur album suivant est très particulier car c’est le premier depuis leur signature sur le fameux label “ Rock Estatal Records ” et après un changement de chanteur qui marque totalement la différence. A la mélodie caractéristique qu’on apprécie dans le premier album, on ajoute la puissance, l’ampleur et la maitrise de la voix qui manquait à EON pour en faire un groupe de métal à part et les faire sortir de l’ombre. Cet album c’est “ Medula ” et c’est en 2016 que ces 10 titres viennent ravir les oreilles de leurs fans et leur permet d’entrer dans une autre dimension. Et c’est rien de le dire car les petits madrilènes arrivent quand même jusqu’aux oreilles de la légende de Metallica , Lars Ulrich lui-même qui les cite dans son podcast de l’époque “ It’s Electric ” comme un des groupes espagnols les plus intéressants du moment, rien que ça. De cet album on peut retenir les inspirations du chanteur, on reconnait des traits de Killswitch époque End of Heartache ou encore Corey Taylor dans toute sa gloire avec Slipknot et pourquoi pas un peu de Pantera
Fri, January 29, 2021
La nouveauté rock espagnole, c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner à la chronique sur Deezer et Spotify . Aujourd’hui, c’est des madrilènes qui sont à l’honneur avec Astrobahn. Malgré leur nom à consonnance allemande, il s’agit bien d’une formation espagnole de rock alternatif que je vous présente ce soir à l’occasion de la sortie de leur nouveau single “ Que No Paren de Bailar “. Astrobahn , ce sont 4 amis, (Abel, Elena, Jorge et Miguel) avec un background musical plutôt ample et un goût prononcé pour l’alternative rock qui ont décidé en 2008 de joindre leurs connaissances pour fonder ce groupe aux influences diverses des 90’s comme “ Foo Fighters “, “ Radiohead “, “ Jeff Buckley ” ou encore “ At The Drive In “. leur premier EP vient quelques années après leur formation, en 2011, sous le nom “ Ausencias ” incluant tous les premiers titres du groupe. La sortie de cet EP leur permet de continuer l’aventure avec beaucoup de concerts dans la région jusqu’en 2013 où “ Astrobahn ” décide de sortir son second EP, “ El Mundo se Para “. Sur cet album de 10 titres composés comme un voyage musical à travers l’univers du groupe, on retrouve notamment “ Indiferencia “, un titre puissant qui représente bien le processus créatif du groupe avec une vraie recherche musicale et la volonté de nous la faire partager. Astrobahn , c’est avant tout un groupe de scène et c’est pour cela que depuis la sortie de cet album jusqu’à l’année dernière, le groupe a tourné au maximum de ses possibilités et au grès des occasions qui leur étaient offertes pour pouvoir présenter, enregistrer, composer des titres en expérimentant parfois au delà de leur terrain de jeu habituel. Après quelques changements dans le lineup de départ, des nouvelles rencontres et de nouvelles sources d’inspiration, c’est donc tout naturellement qu’ils décident en 2020 de rentrer de nouveau en studio pour travailler sur un nouvel opus, cette fois-ci avec un son plus compact, avec une vraie énergie renouvellée forts de leurs expériences passées, toujours dans le plus pur style alternative rock. Ce nouvel album dénommé “ Fuego ” composé de 8 titres sortira le 05 février prochain sous le label “ Nooirax Producciones ” qui les soutient depuis leurs début. Astrobahn a déjà sorti un premier single tiré de ce nouvel opus, “ Todo Por Hacer “,
Fri, January 22, 2021
La nouveauté rock espagnole, c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . N’hésitez pas à vous abonner à la chronique sur Deezer et Spotify . Ce soir, c’est le métal à l’honneur dans la chronique rock espagnole sur RSTLSS. Le gros métal, celui qui arrache, j’ai nommé le fameux genre TRASH METAL. En Espagne aussi il a eu et il continue d’avoir, son heure de gloire grâce à quelques groupes super puissants ici comme c’est le cas de Angelus Apatrida . Angelus Apatrida c’est un groupe formé en 2000 dans la région d’Albacete sous l’influence de groupes comme Metallica , Sepultura , Pantera ou encore Anthrax , les têtes d’affiche du genre quoi. Leurs débuts se forment à partir de diverses maquettes qui trouvent leur chemin en Espagne et leur permet de former une solide base de fans et leur ouvrir les portes de plusieurs festivals de métal. En 2003 grâce à une série de dates de concerts à travers le pays, ils réeditent leur première maquette “ Lost in the Realms of Orchinodaemon ” ainsi qu’un disque promo enregistré pendant la tournée. Ces disques ne tardent pas à dépasser les frontières du pays et leur notoriété s’étend largement 3 ans après leur formation en Amérique du sud mais aussi en Europe et plus généralement en France et en Belgique. En 2004 ils enregistrent leur album debut “ Evil Unleashed ” qui ne sortira qu’en 2006 après une série de différents avec leur maison de disque qui les conduira à rompre leur contrat, signé récemment. Ils trouvent de l’appui auprès de plusieurs intervenants qui permettent finalement à Angelus Apatrida de sortir l’album qui rencontrera un gros succès. Il leur permettra de faire une série de festivals en 2005 et 2006 et partager la scène avec des groupes de la trampe de Sepultura . On leur attribuera aussi le renouveau du genre Trash metal en Espagne. Voilà un extrait, “ Negotiating the Clowns “, le single pour lequel ils ont sorti un clip à l’époque, très Pantera dans le genre, ils n’inventent rien mais ils ne font bien ! S’en suit la sortie en 2007 de “ Give ‘Em War ” qui leur permettra entre autres de tourner au Portugal et en France et d’être considéré par le milieu métal espagnol comme le fer de lance du Trash du pays. En 2009, Angelus Apatrida entrent de nouveau en studio pour enregistrer “ ClockWork ” et signent avec Century Media Records , un label connu pour le fans de Metal. Grâce à “ ClockWork ” ils sont nommés meilleur g
Fri, January 15, 2021
La nouveauté rock espagnole, c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . Pour la première de l’année, on va réviser nos classiques… Enfin les faire découvrir parce que le groupe de ce soir est sûrement très célèbre ici mais pas autant en France, ce qui est bien dommage ! Il s’agit du groupe “ Los Planetas ” qui nous viennent tout droit de Grenade dans le sud-est espagnol. Ils donnent dans le Rock alternatif depuis les années 90, en 1993 pour être précis, l’année de leur formation sans qu’ils aient arrêté de produire jusqu’à maintenant. Si on compte bien, ça fera 28 ans de carrière cette année, pas mal ! Au départ, l’inspiration vient d’une rencontre et d’une idée commune, mixer tradition locale avec des sons de musique traditionnelle andalouse et le moderne de l’époque avec comme inspiration des groupes comme Joy Division ou encore Mercury Rev . C’est la rencontre des deux fondateurs du groupe au début des années 90 qui lancera cette aventure musicale sous le nom de Subterráneos , en hommage au groupe new yorkais Velvet Underground . Une basse et un batteur viennent s’ajouter à la voix/guitarre présente au départ. C’est avec cette envie que le groupe enregistre plusieurs maquettes avec laquelle ils vont se faire connaitre petit à petit dans le monde de la musique indé espagnole et leur permettre de participer à plusieurs concours organisés par des radios de l’époque. Ils enregistreront suite à cela un titre, Mi hermana pequeña , qui tournera en radio et sortira en vinyl en 1993 pour être édité en CD en 1996. Le milieu des années 90 en espagne, c’est l’âge d’or du rock indépendant et c’est très rapidement que le groupe se retrouvera signé chez RCA pour produire leur premier album “ Super 8 ” qui contiendra quelques titres des premiers jours comme de nouvelles compos, comme c’est le cas du titre “ De viaje “, dans le plus pur style 90. En 1996 le groupe sort un nouvel album intitulé simplement “ Pop ” qui confirme leur status de chouchou de l’indie national. Deux ans plus tard, c’est “ Una semana en el motor de un autobús ” qui voit le jour sur un concept original, suivre en chansons une semaine dans la vie du protagoniste du disque à base de joie, de peine, de débauche, etc, toujours sur RCA qui continuent de les appuyer. Comme chaque production du groupe contient beaucoup de faces B, en 1999, une compilation de singles sortira pour remettre tout ça en ordre. C’est en 2000 que le groupe sort un nouveau disque original, “ Unidad de desplazamiento ” sous le même format que “ Una semana en el motor de un autobús ” avec une histoire qui se raconte à travers les 13 titres de l’album. Deux ans plus tard sort le 5ème opus “<stron
Fri, December 18, 2020
La nouveauté rock espagnole, c’est tous les jeudis à 19h avec Christophe sur RSTLSS Radio . Pour la dernière de l’année on va frapper un grand coup là où ça fait mal… je parle biensûr des tympans ! Et c’est Brutal Thin qui va s’en charger avec leur hard rock qui cogne brut depuis bientôt 30 ans. Originaire d’Algeciras dans la province de Cadix en Andalousie, c’est donc en 1991 que le groupe se forme, influencé par la scène hardcore, Punk et Metal des années 80/90. Cinq années après leur formation, ils enregistrent leur premier LP qu’ils appelleront “Matanza Nacional” avec lequel ils gagneront leurs galons dans le milieu comme auprès des médias de communication de l’époque. Leur album suivant, “La Cultura del Miedo” sortira en 1997 et fera l’objet d’une grosse tournée nationale qui assoiera encore un peu plus leur notoriété en Espagne. Ils auront également l’occasion de faire paraitre un de leurs titres, “Grita” sur la compilation “Metalo” produite par un label New Yorkais aux côtés d’autres groupes hispaniques connus comme A.N.I.M.A.L. ou Ill Niño . En 1999, ils retournent en studio pour enregistrer leur troisième album “Tercera Comunion” . L’album de la consécration comme on dit car c’est grâce à celui-ci qu’ils pourront réaliser un rêve, tourner en dehors du pays. Ils vont donc entamer une tournée de quelques dates en amérique du sud et placer l’album parmis les meilleures ventes en Espagne et dans plusieurs pays sud américains. Vous pouvez en écouter un extrait avec “Tamayonqui” , un mix bizarre entre tamagochi et Yonki (toxicomane en espagnol). Un titre puissant non sans rappeller des groupes comme Soulfly , Sepultura ou encore Snot dans la voix parfois… Tercera comunion by Brutal thin 5 ans plus tard en 2004 le groupe revient avec son quatrième opus, “Nuevo Catálogo sobre demonologia moderna” , un disque différent par rapport à ce qu’a l’habitude de produire le groupe. Plus rock, plus grunge, parfois on pense à Queens Of The Stone Age en écoutant certains titres. Avec cet album, Brutal Thin prennent des risques et ça paie pendant la tournée qui suit. Ils en profitent pour enregistrer un DVD sur une date qu’ils sortiront sous le doux nom “18 años en Bruto” . S’en suit une période de pause de 8 ans pendant lesquels les membres du groupes travaillent sur des formations parallèles et développent d’autres projets jusqu’en 2015 où le groupe revient avec un cinquième album autoproduit, “No mereces un castigo para aprender” avec un son brut, comme à
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